Lors de la création de sites, on me pose assez régulièrement les mêmes questions concernant le choix de mots-clés à effectuer pour le référencement :
– quels mots-clés choisir ?
– combien en faut-il pour être efficace ?
– on m’a dit d’utiliser des balises META…
– comment les placer sur le site pour arriver en 1ère position sur Google ?
Laissez-moi vous répondre en quelques lignes…
La chimère des listes de mots-clés
Pour vous faire gagner du temps, je commencerais par tordre le cou à l’idée encore répandue que pour référencer un site il suffirait de renseigner des listes de mots-clés dans des balises sémantiques et d’appuyer sur le bouton d’un outil miraculeux pour le soumettre aux moteurs de recherche. Même si ces techniques & outils de soumission ont pu exister par le passé ; ils n’ont que trop rarement fourni de bons résultats. Le plus souvent parceque les mots clés sont compilés sans aucune analyse et qu’ils se retrouvent hors de leur contexte (parfois tout simplement parceque récoltés sur un ou plusieurs sites concurrents…).
La balise « META keywords » est parfaitement inutile.
Plus aucun moteur de recherche n’utilise le contenu de la balise META keywords pour indéxer des sites Internet.
Il est donc parfaitement inutile de passer du temps à compléter ce bloc HTML dans votre éditeur de pages web.
Malgré cela, bon nombre de webmasters ou même d’outils de référencement peuvent encore vous recommander de mettre en place ces balises « mots-clés » sur votre site… Mais vous devez savoir que c’est parfaitement inutile puisque que très peu de moteurs de recherche n’en tiennent compte.
Que dit Google ?
Petit retour en arrière. En septembre 2009, et par la voix de son porte parole Matt Cutts, Google avait annoncé officiellement ce qui était déjà en place dans leur algorithme d’indexation depuis un bon moment :
«Google n’utilise pas les tags META keywords dans le classement des sites Internet».
Voir la vidéo de Matt Cutts (en anglais, sous-titrée en français) :
Est-ce que Yahoo! et Bing utilisent encore les « META keywords » ?
La réponse est clairement NON !
En octobre 2009, soit quelques jours seulement après la publication de la vidéo de Matt Cuts, Yahoo! annonçait officiellement lors de la conférence SMX East qu’ils n’utiliseraient plus la balise META Keywords.
Également en octobre 2009, Duane Forrester qui est Sr. Product Manager pour le moteur de recherche Bing de Microsoft annonçait la mort de la balise META keyword pour le référencement :
« Today, it’s pretty clear the meta keyword tag is dead in terms of SEO value. Sure »
Aujourd’hui il est parfaitement clair que la balise Meta Keyword est morte en termes de référencement naturel
Mais que faire pour référencer un site avec des mots clés ?
Certes la balise META keywords ne vous aidera plus pour le référencement de votre site.
Mais tout n’est pas perdu, il reste encore de nombreux moyens à notre disposition pour référencer un site à partir de mots clés.
Voici quelques pistes…
Les META keywords sont morts, vive la « META description » !
Depuis 2009, les techniques de référencement ont bien évoluées. Les algorithmes d’indexation de Google et d’autres moteurs de recherche sont en constante évolution. Alors réussir à positionner un site en bonne place dans les résultats de recherche nécessite de travailler avec maitrise et méthodologie. En clair, c’est un métier, cela ne s’improvise pas…
Il faut véritablement faire appel à un spécialiste pour ne pas faire de bêtises.
Newsletter
Toutefois, à défaut de balise META keywords, les experts du domaines vont nécessairement vous parler de la META description.
Cette balise qui existe depuis aussi longtemps que les META keywords sert à décrire le contenu de vos pages web.
Les moteurs de recherches (Google en tête) l’utiliseront pour indexer votre site.
Mais attention, il ne suffit pas d’aligner une liste de mots choisis dans la description pour arriver dans les premières pages des résultats de recherche. Ce que vous devez écrire dans la META description doit être intéressant et en cohérence avec le contenu de la page.
Et au final, c’est toujours l’algorithme du moteur de recherche qui décidera d’en tenir compte (ou de ne pas en tenir compte !) dans son indexation.
Pensez également aux autres balises sémantiques : titre de page, titres de paragraphes, ancres…
Optimisez les contenus
Pour être performant, le référencement ne doit pas uniquement se baser sur des mots clés ; le contenu de vos articles/publications doit être significatif et suffisamment intéressant pour attirer les internautes.
Pensez aux réseaux sociaux
Être présent et bien positionné avec quelques mots-clés sur les moteurs de recherche ne suffit plus !
Aujourd’hui pour obtenir un bon référencement naturel, il ne faut surtout pas négliger l’importance et la puissance de réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Google+, LinkedIn, Instagram, Pinterest…
Pour toucher leurs communautés vous devrez :
– mettre en place des stratégies et des techniques de SMO (Social Media Optimization),
– favoriser le recrutement et l’engagement car vos « fans » seront les futurs ambassadeurs de votre marque.
Vous pourriez par exemple faire appel à un community manager pour qu’il développe et entretienne votre visibilité/notoriété.
L’objectif est d’engager, de convertir et de fidéliser un maximum de visiteurs/consommateurs.
Vos fans seront autant de voix pour faire connaitre votre offre.
Conclusion
Ce qui fait qu’un référencement est efficace aujourd’hui n’a presque plus rien à voir avec le choix judicieux d’un échantillon de mots clés que l’on va soumettre à quelques moteurs de recherche par le biais d’une balise META.
Référencer un site, c’est mettre en place une stratégie SEO-SEM-SMO, une politique éditoriale et des outils de contrôle et de suivi… Référencer c’est travailler avec des contenus riches (textes, visuels, podcasts, vidéos…) agir au quotidien sur des canaux de diffusion multiples et variés (moteurs de recherches, annuaires, réseaux sociaux…)
Ceux qui réussissent à être en première position, le sont rarement par hasard !
C’est le fruit d’un travail long et minutieux le plus souvent soutenu par l’accompagnement d’un professionnel du webmarketing marketing digital.
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C’est le question que se pose inévitablement tout webmaster, manager ou responsable de site web.
Les professionnels du webmarketing connaissent de nombreuses techniques pour générer du trafic.
Mais toutes ne présentent pas que des avantages. Petit tout d’horizon…
Le plus généralement nous faisons la différence entre les techniques de :
SEO
(Search Engine optimization), où référencement naturel.
Pour le référencement organique, le principe de base est simple : faire connaitre son site aux moteurs de recherches pour les mots clés les plus utilisés des internautes. Le problème est que tous les sites voudraient la première place… Ce n’est donc pas évident de ressortir au milieu de la concurrence. Un autre inconvénient du SEO est qu’il a une inertie importante. Il faut souvent plusieurs semaines voire plusisieurs mois pour référencer correctement un site.
SEM
(Search Engine marketing) autrement dit le référencement payant.
Le SEM passe par la création de campagnes d’achat de mots clés sur les moteurs de recherche ou de diffusion d’annonces sur des sites à fort trafic (display). Le SEM présente l’avantage de pouvoir être déployé rapidement.
Son inconvénient majeur est qu’il peut très vite devenir couteux et entraine de la dépendance à la publicité.
In-bound marketing
In-bound marketing
Le principe du inbound est de faire venir le client vers le site plutot que d’aller le chercher par de la publicité ou le référencement organique.
En combinant judicieusement les différentes techniques de SEM, SEO et d’In-bound marketing vous pouvez réussir à augmenter considérablement le traffic d’un site. Mais tout est une question de dosage et de patience…
Voici quelques astuces pour commencer :
1- Rédiger des articles avec du contenu à forte valeur ajoutée
2- Créer des contenus riches (vidéos, podcasts)
3- Échanger des liens
4- Optimiser les liens internes de votre site
5- Partagez/diffuser le contenu sur les réseaux sociaux
6- Penser à la syndication de contenu
7- Inviter des ambassadeurs de votre marque à parler de vos produits
Vous êtes développeur ou marketeur ? Alors vous avez nécessairement été confrontés à l’épreuve du test de votre page web ou de votre email. Et à chaque fois, vous vous demandez avec angoisse si votre contenu va s’afficher correctement sur toutes les plateformes et les navigateurs du marché ?
Et l’arrivée des modes d’affichages Responsive ou Elastic n’arrangent pas les choses. Comment garantir un affichage optimal sur desktop, tablettes et mobiles ? sur des systèmes aussi différents que Windows, MacOS, Androis ou iOS ? Et sur des navigateurs encore plus nombreux (Chrome, Firefox, Safari, Opéra…).
Et comme vous avez promis à votre client une compatibilité maximale, alors de longues heures de tests sur tout un tas de plateformes improbables vous attendent…
Heureusement il y des solutions pour vérifier en un seul clic le rendu de votre email ou de votre page web sur un maximum de solutions du marché.
Evidemment, impossible d’être exhaustif car il y aura toujours des utilisateurs avec des paramètres personnalisés qui ne sont pas supportés par votre contenu. Mais néanmoins, vous aurez pu démontrer que les configurations les plus courantes sont prises en charge.
1-Tester l’affichage d’une page web
Browsershots
Browsershots est une application en ligne qui génère des captures de votre site à partir de navigateurs de votre choix. Ceci est bien pratique pour vérifier d’un seul coup d’oeil si votre page web s’affiche correctement.
De nombreux navigateurs sont prise en charge ; parmi les plus courant vous retrouverez Chrome, Firefox.
Malgré un réseau de serveurs étendus, le service connait parfois quelques ralentissements.
Très similaire au précédent, CrossBrowserTesting propose une large gamme de plateformes différentes pour les tests de navigateur : Windows, Mac, Ubuntu, Android, iOS, indowsPhone…
On retrouve des navigateurs moins communs comme Microsoft Edge, Chromium, Camino, Opéra mini…
Le service est ayant et va de 29 à 100$/mois suivant l’abonnement choisi
Newsletter
IE Tester IETester une application gratuite à l’interface un peu spartiate mais néanmoins efficace.
Elle comporte les moteurs de rendu d’Internet Explorer 11, IE10, IE9, IE8, IE7, IE , IE5.5 sur Windows 8, Win 7, Vista et XP.
L’application n’est pas disponible sur Windows10.
2- Tester l’affichage d’un email
Litmus Litmus est la solution de référence pour tester des emailings. Son fonctionnement est simple :
1- envoyer votre message de test à Litmus
2- les serveurs de l’application ouvrent le message sur plusieurs logiciels de messageries
3- Litmus réalise des captures d’écrans de chaque plateforme
4- et met les captures à disposition de l’utilisateur dans une vue en mosaïque
Cette application Saas offre par ailleurs de nombreux services comme le test de l’objet du message et un test de délirabilité du message.
Le coût de la solution varie entre 79 et 400$/mois suivant les solutions d’abonnement.
Une offre de découverte permet de le tester pendant 7 jours gratuitement.
EmailOnAcid Concurrent direct de Litmus, EmailOnAcid est une solution au fonctionnement équivalent :
1- envoyer votre email de test
2- les serveurs de l’application ouvrent le message sur plusieurs logiciels de messageries
3- EmailOnAcid réalise des captures d’écrans de chaque plateforme
4- et met les captures à disposition de l’utilisateur dans une vue en mosaïque
L’outil comporte également des tests de franchissement de plusieurs fournisseurs de messageries (Outlook, Gmail, AppleMail, AOL…) et d’anti-spam (Barracuda, Spam Assassin, Symantec,…).
Le coût de la solution varie entre 44 et 260$/mois suivant les solutions d’abonnement.
Une offre de découverte permet de le tester pendant 7 jours gratuitement.
Vous avez des questions ou des remarques ? Alors n’hésitez pas à laisser un commentaire.
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Cet article a été publié pour la première fois sur le blog le 2 juin 2007. Mais de nombreuses choses ont changé depuis. Il a fallu donner un bon coup de balais à cette publication pour la remettre d’actualité.
Il y a de petites astuces qui facilitent notre quotidien en entreprise ou à la maison. Aujourd’hui, nous allons nous intéresser aux agendas partagés.
En entreprise, l’outil le plus courremment utilisé est certainement la fonction calendrier d’Outlook. Il permet facilement de partager des agendas lorsque l’application est couplée à un serveur Exchange. Cependant toutes les entreprises n’ont pas un DSI pour administrer Exchange Server. Alors, quelles sont les alternatives pour les TPE ou pour un usage personnel ?
Il y a aussi quelques solution payantes : Super Saas, Multi-Planning, mais nous avons trouvé qu’elles manquaient de souplesse. Ce que l’on voudrait, c’est retrouver un équivalent qui offre des fonctions de partage équivalentes à Outlook+Exchange.
Les solutions en ligne sont intéressantes, mais ne remplacent pas de véritables applications que vous pouvez consulter hors connexion. Alors, pour gérer votre calendrier au quotidien, nous vous conseillons plutôt d’utiliser un logiciel sur votre PC ou votre Mac et de le coupler avec une solution en ligne pour la synchronisation et le partage.
Nous nous sommes tournés vers des applications qui qui supportent le format iCalendar. Ce format est un standard pour les échanges de données de calendrier, est aussi connu sous le nom d’iCal, est porte l’extension «.ics».
Sur PC, (windows ou Linux) : nous avons testé Thunderbird et son module Ligthning Calendar.
A notre avis, ce tandem est une alternative crédible à Outlook pour les particuliers et les PME.
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Sur Mac l’application Calendrier (anciennement iCal) livrée avec le système MacOS X fera parfaitement l’affaire.
Presque toutes les solutions en ligne permettent la synchronisation de votre agenda avec d’autres appareils. Vous pouvez alors synchroniser vos rendez-vous sur l’ensemble de vos appareils : ordinateur, mobile ou tablette.
Où que vous soyez , votre interface peut vous envoyer un rappel par email, une notification sur votre mobile ou même vous avertir par SMS (Google Calendar) . Les montres connectées se mettent également à la synchro et peuvent afficher et vous signaler votre prochain rendez-vous.
Mais la synchronisation ne se limite pas à la mise à jour de votre calendrier sur vos différents appareils.
Elle peut évidemment servir à synchroniser les agendas de plusieurs personnes ou à afficher la disponibilité de la salle de réunion auprès de toute une équipe.
3-Partagez
Le format iCalendar est intéressant car c’est le standard qui va ensuite vous permettre d’exporter, de publier et de partager votre agenda avec d’autres applications (et par extension avec d’autres personnes).
Pour partager votre agenda sur la toile, il suffira de partager le fichier .ics correspondant.
Vous apprécierez aussi de pouvoir vous récupérer les données d’un agenda existant, par exemple le calendrier des vacances scolaires (disponible sur le site de l’éducation nationale, il suffit de choisir sa zone).
4-Collaborez
Toutes ces applications sont en train de changer les habitudes de travail et facilitent les échanges entre collaborateurs et avec les clients…
Pour une plus grande efficacité, toute l’équipe de Tildigital se synchronise avec des outils performants, alors n’hésitez pas à prendre rendez-vous 😉